Résumé
Lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, toute l’Europe s’est mobilisée pour accueillir les milliers d’Ukrainien·nes forcé·es de quitter leur pays. En Belgique aussi, la solidarité s’est organisée très rapidement : mise en place par le gouvernement de la plateforme Info-Ukraine, ouverture d’un centre Fedasil dédié uniquement à l’accueil des Ukrainien·nes, forte mobilisation des politiques et de la population… Tout le monde s’est démené pour leur offrir un accueil digne. Notamment de nombreuses familles qui ont ouvert leur porte.
Dans un même temps pourtant, le pays fait face à une crise de l’accueil des migrant·es depuis plusieurs années : les dossiers n’avancent pas, les centres sont plein et les files devant le centre d’arrivée du Petit-Château ne cessent de s’allonger à tel point qu’une partie a été fermée et déplacée. Les associations voient dans ce traitement un double standard qu’elles déplorent. Mais, loin de se résigner, elles saisissent l’opportunité pour interpeller les politiques : l’accueil réservé à la population ukrainienne correspond aux plaidoyers qu’elles réalisent depuis longtemps réclamant un accueil digne pour toutes et tous. Cela prouve que la mise en place d’un tel accueil est possible.
Les coulisses du tournage
Nous avons voulu questionner s’il était possible de transposer l’accueil réservé aux Ukrainien·nes à tout·es les migrant·es qui arrivent en Belgique. Grâce à la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, Fedasil, Médecins du monde et Vluchtelingenwerk Vlanderen, nous avons pu saisir quelles étaient les enjeux liés aux conditions d’accueil en Belgique. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer Ira et Rostyk, une maman ukrainienne et son fils, qui sont accueilli·es s chez Nicolas et Carmen, une famille belge.
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