Résumé
A l’heure où les systèmes économiques et politiques actuels ne cessent de montrer leurs limites et de créer des inégalités profondes, la culture et, plus particulièrement, l’éducation permanente permettent aux individus de se réapproprier leur pouvoir d’agir dans tous les espaces de la vie en société ce qui passe nécessairement par la déconstruction et la remise en réflexion critique des idées reçues et modèles établis.
Farah Ismaïli, directrice de la FESEFA (Fédération des Employeurs des Secteurs de l’Education permanente et de la Formation pour Adultes) aborde avec nous la puissance de l’action associative d’éducation permanente et son ancrage au plus près des gens. Véritables « corps intermédiaires », les associations constituent une vraie opportunité démocratique pour faire entendre la voix et les droits de tous les citoyens. Le secteur construit avec ses publics une parole, un discours qu’il transmet, toujours avec eux , vers les politiques ou qu’il transforme directement sur le terrain en actions ou en alternatives.
Et c’est là toute la radicalité de l’action d’éducation permanente : pointer collectivement la racine du problème et l’attaquer pour aboutir ensemble à une transformation profonde de la société et à la création de nouveaux droits.
Les coulisses du tournage
Dans les ‘Belles rencontres’, TDM part à la rencontre d’un acteur engagé qui nous invite à bousculer nos certitudes et à nous remettre en réflexion sur une thématique sur laquelle il a développé une expertise. L’invité partage aussi avec nous des pistes de mobilisations individuelles et collectives.