Du respect au planning

Novembre 22
Ces dernières années, la parole sur les violences gynécologiques et obstétricales s’est libérée. Lentement, mais sûrement, les choses avancent dans le secteur médical. Dans les plannings familiaux aussi, on se saisit de la question pour améliorer les pratiques et lutter contre ces violences.

Ces dernières années, la parole sur les violences gynécologiques et obstétricales s’est libérée. Les personnes concernées osent dénoncer ce qu’il se passe dans les salles d’auscultations et d’accouchement. Lentement, mais sûrement, les choses avancent dans le secteur médical. Les plannings familiaux, eux aussi, jouent un rôle dans la vie gynécologique des personnes menstruées, ils répondent aux questions liées à la contraception, la grossesse, l’avortement ou encore les infections sexuellement transmissibles. Bien qu’historiquement féministes, ces derniers n’échappent pourtant pas toujours aux violences gynécologiques et obstétricales. Alors, ils se saisissent de la question pour améliorer leurs pratiques : formation, campagnes d’information, observatoire des VGO… Beaucoup d’actions commencent à voir le jour pour que les consultations gynécologiques et obstétricales ne soient plus jamais des moments de violences.

Les coulisses du tournage

Alors que la parole s’est libérée sur les violences gynécologiques et obstétricales, nous avons voulu rendre compte de ce qu’il se passe dans les plannings familiaux, ces lieux plus proches des personnes et démédicalisés. Nous sommes allés à la rencontre des associations qui organisent une formation dédiée aux VGO à destination des plannings familiaux, mais aussi sur place, dans des plannings qui mettent tout en œuvre pour questionner et revoir leurs pratiques.