Paroles de Maraîcher.ère.s

MARS 2022
Les petits maraichers bio souffrent souvent de l’isolement dans leur activité. Nous avons exploré le quotidien de trois maraîcher.ère.s qui ont su utiliser, chacun à leur manière, la force du collectif pour continuer à avancer.

Le métier de maraîcher bio diversifié sur petite surface est loin de se limiter à la production de légumes. Il faut savoir tout faire : produire, vendre, livrer, être expert en communication et même pouvoir gérer sa comptabilité. Pour pallier ces difficultés, certain.e.s maraîcher.ère.s se réinventent et se tournent, notamment, vers le collectif. C’est le cas des trois initiatives que nous avons visitées :  A la mode de chez nous, une ferme familiale andennaise avec Emilie à sa tête qui est également à l’initiative du GMDB, le groupement des maraîchers diversifiés bio sur petite surface ; GROW, une coopérative namuroise qui produit des légumes sur sol vivant et se définit comme une sorte de grossiste bio ; Vent de Terre, une coopérative maraichère liégeoise qui produit pour les mangeurs aux alentours et qui gère un magasin de quartier.  Que ce soit via la création d’un réseau de maraicher.ère.s, le lancement d’une coopérative, la gestion de l’entreprise en association ou le soutien familial, le collectif sous toutes ses formes semble être une solution pérenne pour le secteur.

EN SAVOIR PLUS :

Les coulisses du tournage

C’est d’un partenariat avec Tchak!, La revue paysanne et citoyenne qui tranche, que tout a commencé. Nous avons lancé, ensemble, un appel à témoignages appelé “Paroles de Maraîcher.ère.s”. L’objectif était de créer un espace de parole afin de questionner leur métier pour pouvoir identifier ensemble des thématiques à traiter. Parmi celles-ci, TDM a choisi de travailler sur l’angle du collectif. Utilisé sous diverses formes chez différent.e.s maraîcher.ère.s, la collectivisation semble porteur d’espoir. 

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