Résumé
Les crises climatiques et systémiques influencent notre rapport à l’avenir et à l’environnement. En cette période d’incertitudes, on aime se tourner vers le cinéma pour trouver des imaginaires et des récits sur de nouvelles façons d’habiter la terre.
Mais est-ce le rôle du cinéma de nous apporter des réponses toutes faites ?
Dans cette vidéo, Frédéric Muller de Point Culture nous explique en quoi le rôle de lanceur d’alerte du cinéma est utile et même légitime. “Le tout c’est de ne pas TOUT attendre du cinéma » précise-t-elle.
À travers une série de cartes personnages, elle nous partage en quoi ces protagonistes l’inspirent à penser le futur sous un nouvel angle : Nausicaä la leadeuse « diplomate », Elsa la Reine des Neiges « réparatrice » ou encore le prof « éclaireur » dans Les Têtes Givrées. Finalement, c’est à chacun·e de trouver les personnages ou les ingrédients inspirant pour repenser l’avenir, que ce soit dans le cinéma ou dans d’autres formes d’arts ou de pratiques du réel.
Les coulisses du tournage
Frédéric Muller est responsable des projets Environnement chez Point culture. Elle a rédigé la publication « Habiter et raconter en solastalgie » qui, au travers de 15 rencontres d’acteur·ices du changement, dresse des pistes de réflexion sur l’importance de notre imaginaire et de nos récits pour sortir de l’enclave pessimiste qui nous empêche d’imaginer notre avenir.
Son envie était de transformer une partie de cette publication en vidéo. Plusieurs réunions de coconstruction furent nécessaires pour en cerner le cœur et arriver à renoncer à l’incroyable matière dont recèle cet ouvrage. Nous vous conseillons d’ailleurs vivement de vous le procurer auprès d’elle si le sujet vous passionne !
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