Belle rencontre avec Bernard Duterme

Octobre 2019
Le tourisme de masse entraine des dérives dont les conséquences écologiques, humaines et sociales, notamment pour les populations locales, sont désastreuses. Nous parlons du surtourisme avec Bernard Duterme de l’ONG CETRI, et de la nécessité de changer notre rapport au voyage.

Le tourisme international connaît ces dernières décennies une croissance exponentielle. La masse des touristes est devenue tellement énorme qu’elle entraine aujourd’hui davantage d’effets négatifs que positifs ; pollution, inflation des prix, dégradation des sites et du patrimoine,… S’il y a des gagnants du tourisme, il y a aussi des perdants au premier rang desquels figurent les populations locales dont la qualité de vie et le bien-être se sont considérablement dégradés dans les sites visités.
Si pendant longtemps le tourisme a été épargné par la critique, ce n’est aujourd’hui plus le cas. On a même assisté dans certaines villes à un rejet des touristes et à des manifestations d’hostilité. Et ce, d’autant plus, qu’il apparaît clairement que l’apport économique soit à relativiser, encore plus dans les pays du Sud.

Et si on repensait notre rapport aux voyages et à la notion de vacances ?
Nous en discutons avec Benard Duterme, sociologue et directeur du CETRI, le Centre Tricontinental.

EN SAVOIR PLUS

Les coulisses du tournage

Dans les ‘Belles rencontres’, TDM part à la rencontre d’un acteur engagé qui nous invite à bousculer nos certitudes et à nous remettre en réflexion sur une thématique sur laquelle il a développé une expertise de terrain. L’invité partage aussi avec nous des pistes de mobilisations individuelles et collectives. 

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