Des ateliers pour nos avenirs

Mars 2019
Cap sur TADA, une école du week-end que fréquentent des centaines de jeunes de 10 à 14 ans socialement vulnérables à Bruxelles pour les motiver à croire en eux, aborder le monde avec davantage de confiance et élargir leurs perspectives d’avenir. Parce qu’en Belgique, les enfants sont loin d’être tous égaux à l'école... et après !

En attendant la réforme de l’école, la mise en place effective du pacte d’excellence, l’école inclusive, qui fait apprendre et ne renforce pas les inégalités sociales…, les acteurs du monde associatif se mobilisent face à ces enjeux et créent des solutions concrètes pour que les jeunes aient les mêmes perspectives d’avenir. Exemples : les associations Teach For Belgium et TADA.

Ces projets associatifs de grande ampleur luttent contre les injustices scolaires et agissent pour l’égalité des chances auprès d’un public de jeunes, dit, ‘socialement vulnérables’ ou issus de milieux socioéconomiques plus défavorisés, un public que ces associations estiment en avoir le plus besoin, notamment parce que l’école crée et renforce les inégalités entre les élèves. Pourquoi ces initiatives ont-elles été créés ? Est-ce leur rôle de pallier les inégalités scolaires ? En quoi montrent-elles l’exemple et sont-elles un moteur pour bousculer le politique ? Est-ce suffisant ? Comment la Belgique peut-elle réellement changer l’école ?

EN SAVOIR PLUS SUR LA THEMATIQUE

Les coulisses du tournage

En Belgique, les enfants partent-ils avec les mêmes chances de réussites ? L’école est-elle égalitaire ? Alors qu’un millier de questions sur la vision sociale de l’école nous trottaient en tête, nous avons rencontré Baptiste Erpicum, un ancien journaliste passionné par les jeunes et les questions qui les concernent. Il nous a fait découvrir l’association pour laquelle il travaille à présent : TADA (échanges préparatoires constructifs sur la thématique, réflexions collaboratives sur la construction du sujet, riche apport en informations utiles sur le sujet). Il nous a invité à participer de manière immersive à un « samedi TADA » auprès des jeunes et à rencontrer la fondatrice. C’était parti, on a remis un pied frileux dans la cour de récré, puis une fois dans les classes, on a réalisé que ce n’était vraiment pas comme à l’école ! 

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