Résumé
Parler de la mort met souvent mal à l’aise dans notre culture. Celle d’un bébé ou d’un enfant, encore plus. Face à la peine des parents, les proches se sentent parfois perdus et ne trouvent pas toujours les mots. Démunis, ils préfèrent parfois ne pas parler du tout. Joke et Thaïs ont vécu le deuil périnatal, Thaïs plusieurs fois. Elles ont beaucoup souffert de ces silences et de la façon dont la société a pu parfois balayer la question, « passer à autre chose ». Le deuil périnatal est encore trop tabou, méconnu et trop peu considéré. Ces mamans ont besoin de libérer la parole et de parler de leurs bébés décédés. Elles nous parlent de leur engagement auprès d’associations qui soutiennent d’autres parents et enfants. De la douleur qui ne part jamais, mais aussi de ce qui fait sens ou qui fait du bien; de l’après et de la vie qui continue, malgré tout. Elles racontent les liens qui se tissent à l’occasion du deuil. Elles rendent hommage à tous les enfants partis trop tôt et à leurs « Par’Anges ».
Les coulisses du tournage
Pour réaliser ce sujet, nous nous sommes entourés de personnes ressources, spécialisées dans le deuil périnatal et de parents concernés. C’est à la suite de la projection du film « Et je choisis de vivre » et des rencontres auprès des différentes associations présentes ce soir-là, que nous avons entamé la construction du sujet. Lectures, questionnements, recherches, longs échanges préparatoires auprès des mamans. Joke Buts et Thaïs Sander ne sont pas les seules personnes rencontrées à ce sujet. Nous avons rencontrés d’autres parents endeuillés pour des entretiens filmés ainsi que d’autres associations oeuvrant dans l’accompagnement du deuil et du deuil périnatal : Parents Désenfantés et Au-delà des Nuages. Ces entretiens feront partie d’une autre production.
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